L'expertise en écritures est souvent confondue avec la graphologie.
Il s’agit en fait de deux spécialités bien différentes, qui bien qu’elles étudient toutes les deux les graphismes, sont différentes l’une de l’autre.
Il faut donc distinguer le travail du graphologue, qui observe une écriture pour établir le portait psychologique d’une personne à partir d’écritures manuscrites ; de l’expertise, qui a pour but d’identifier un écrit, en comparaison d’un ou plusieurs documents.
L’expert en écritures doit s’astreindre à un examen minutieux des écrits qui lui sont soumis, ce qui nécessite des connaissances spécifiques et techniques, basées sur des règles précises et le respect d’un protocole.
La méthode utilisée en comparaison d'écritures manuscrites est basée sur la méthode SHOE ("Standart Handwriting Objective Examination", Marie-Jeanne SEYDEN - Fovéa 1999).
Elle consiste à observer, après examen de la pièce litigieuse (pièce de question), toutes les caractéristiques graphiques d’une écriture et/ou signature manuscrite, et de les comparer à celles des spécimens de comparaison.
L’examen comparatif permet de mettre en évidence les similitudes, mais aussi les différences entre les documents de question et ceux de comparaison.
L'identification d'un scripteur est basé sur l'absence de différences significatives plus que sur les similitudes observées.
Les rapports sont réalisés avec un matériel technique adapté (logiciel photo, scanner, microscope numérique Miscope avec trois sources de lumière et logiciel).Les examens réalisés sont non destructifs et reproductibles.
L'expertise peut être demandée par un magistrat (expertise judiciaire), par un gendarme (réquisition) ou par un particulier ou un avocat (expertise à titre privé) dans le but d'identifier l'auteur d'un écrit ou d'une signature dans le cadre d'un contrat, d'une attestation, d'une lettre anonyme, d'un testament olographe...
Les documents litigieux ou contestés doivent être par principe des originaux, et non des copies.
Les tarifs sont communiqués sur demande.
